Imagerie Médicale – La TEP

La Tomographie par Émission de Positons – TEP* est un examen d’imagerie médicale. Arrivée en France dans les années 2000, elle a eu un impact déterminant sur la stratégie diagnostique des cancérologues. Elle ajoute en effet des informations fonctionnelles très précieuses aux informations morphologiques de l’imagerie conventionnelle (radiologie, scanner, IRM ou échographie).

(*) On dit aussi très souvent « PET », acronyme de « Positron Emission Tomography », ou encore PETSCAN.

La Tomographie par Emission de Positons fait partie, comme la scintigraphie, des examens dits de Médecine Nucléaire car elle utilise des produits radiopharmaceutiques.

Concrètement on administre au patient un produit radiopharmaceutique, c’est-à-dire une molécule marquée par un radioisotope (1). Ce radioisotope est nécessairement un émetteur de positon (électron chargé positivement), on dit émetteur bêta plus. Le produit le plus utilisé aujourd’hui est le 18 FDG, une molécule analogue du glucose marquée au fluor 18 (FDG : fluoro désoxyglucose). Après une période de repos d’environ une heure, le temps que le produit radiopharmaceutique se répartisse dans l’organisme, le patient s’allonge sur la table de la caméra TEP, qui se déplace pas à pas dans l’anneau. Dans le corps du patient, un positon émis s’annihile avec un électron voisin et les deux gammas produits dos à dos (à 180°) sont détectés par les capteurs de l’anneau (2). Le système informatique reconstitue des images précises de la répartition du traceur (3).

Aujourd’hui, la caméra TEP est couplée à un scanner X, ce qui permet de fusionner les images fonctionnelles de la TEP et les images morphologiques du scanner pour un diagnostic optimal : on détecte la tumeur avec la TEP, on la localise très précisément avec le scanner.

Principe de la TEP ©CEA